Style : manhua pour un public féminin adolescent (mais c’est pas une obligation. Ne pas le lire est meilleur pour la santé).
Titre chinois : 蝴蝶飞飞 le papillon vole
Titre français : Butterfly in the air
Auteur : Ming Li (scénario. Travaillait avant sur des manhuas d’art martiaux. Aurait dû continuer). Pocket Chocolate (dessin. Aurait mieux fait de trouver un autre boulot).
A noter que ces 2 auteurs sont des hommes et qu’ils ont écrit le plus gros « shôjo » larmoyant de tout les temps. Fans de Rémi sans famille, ce titre est pour vous.
Éditeur Chine : Beijing Total Vision
Éditeur France : Xiao Pan
Année d’édition Chine : 2003?
Année d’édition France : 2006-2007 (1ère publication).
Nombre de tomes Chine : 4 (série terminée)
Nombre de tomes France : 4.
Résumé : une jeune fille doit trouver une grosse somme d’argent pour espérer sauver sa mère atteinte d’une maladie génétique dont elle est elle-même porteuse.
Commentaire : rien qu’au résumé on voit dans quoi on s’engage. Ça aurait pu évidemment échapper au mélo larmoyant genre téléfilm américain de la 6. Mais non ! Au contraire, ce n’est que ça (et je n’ai lu que les 2 premiers tomes. Ma santé mentale est trop fragile).
L’édition est très correcte et tout en couleur (ça justifie le prix ; 11.50€. Les manhuas de chez Xiao Pan sont souvent chers mais heureusement pas tous aussi merdique).
Contrairement à tous les avis qui se trouvent sur manga news moi j’ai détesté ce manhua. Et encore détesté n’est pas assez fort comme mot. Il va à l’encontre de tout ce que je suis. Je l’ai rejeté en bloc. Tout me débecte dans cette œuvre. Certains trouvent que le dessin est beau. C’est en couleur et les couvertures sont jolies c’est vrai mais ça s’arrête là. A l’intérieur du manhua c’est nettement moins bien et ça n’exprime rien. Les personnages font des grosses grimaces moches et c’est tout. C’est vraiment lamentable. En plus au vu du scénario l’expression des sentiments était vraiment importante mais au final, elle est inexistante.
Butterfly in the air, c’est du soap à la sauce mélo larmoyant. Vous aimez les Feux de l’amour ? Et les mélos bien cul et larmoyant à souhait ? C’est pour vous ! Les autres, fuyez !
D’autant plus qu’il n’y a pas que le dessin qui est lamentable. Le scénario est bien sympathique aussi. Si l’héroïne avait été intelligente, ça aurait été tout de suite mieux. Mais non, c’est une pauvre tache. A ce point là c’est même limite caricatural. Sa mère est malade, c’est génétique, elle a super mal au ventre par moment, mais non ! Elle réagit pas… C’est franchement honteux. Il n’y a aucune psychologie des personnages, toutes les situations sentent le vieux, le défraîchi, le rance. C’est du déjà vue et c’est vraiment trop énorme par moment. Personnellement, quand je n’ai pas rit jaune, j’ai failli balancez le manhua tellement l’intrigue est convenue d’avance. Je n’ai qu’un mot pour résumé le tout : lamentable (je pourrais dire honteux mais je vais rester un peu gentille quand même).
Il paraît que ce manhua est tiré d’un livre et qu’ils en ont fait un film (au secours !).
J’ai haï et exécré cette œuvre. Mon avis est bien plus direct que sur mon blog où j’ai fait preuve d’un peu plus de compassion et d’objectivité. Mais Dod, Doc et Eidô ayant lu ce manhua et ne l’ayant pas aimé également je me suis permise de me lâcher.
Enfin si vous aimez le genre, foncez, vous allez adorer ! Pour les autres n’approchez pas !
Si quelqu’un a lu Butterfly in the air et l’a trouvé génial, c’est bien pour lui/elle… mais je ne veux pas le savoir. Vous avez le droit de dire que vous avez aimé et d’argumentez mais pas de dire que ce que j’ai écris est faux. C’est MON avis. Certes j’ai été directe dans mes propos mais cette fiche (comme les autres) ne se veulent pas objectives.
Je fais quand même l’effort de la recommander à ceux qui aiment le genre (je ne peux vraiment pas faire plus).