"Une fille chinoise qui rêve de devenir une sorte de Sailor Moon ou les méfaits des mangas ?
L'histoire est basée sur l'humour et les situations abracadabrantes dans lesquelles se fourre l'héroïne, à tel point qu'on ne comprend pas parfois ce qui arrive d'une case à l'autre. Les scènes sont trop décousues pour que l'humour fasse son effet.
Le dessin est tout juste correct, il fait même parfois amateur au début du volume. Cependant certaines cases ou personnages sont mieux réussis que d'autres. J'espère donc qu'en 6 tomes (qui équivalent à 6 ans de travail), on va voir le graphisme en constante évolution. A partir des chapitres 8 et 9 (qui correspondent à l'année 97) on voit et on comprend que l'auteur travaille plus régulièrement son dessin, celui-ci s'améliore (mention spéciale au petit chien plutôt bien réussi).
Cette comédie qui n'est pas sans rappeler certains mangas des années 80 (Wingman, Kimengumi, Ranma 1/2 etc.), de part l'humour non-sensique et le design des personnages qui ont le même profil : le père moustachu et envahissant, la fille colérique qui joue de ses poings et qui littéralement explose tout sur son passage... Mais à trop vouloir faire référence à ses mangas favoris l'auteur ne donne pas assez de personnalité à son titre.
Pour toutes ces raisons La rêveuse ne laisse pas un souvenir impérissable."