Style : manhua destiné à un public féminin
Titre chinois : ?
Titre français : Le Mont du Sud
Auteur : Pocket Chocolate (auteur du très regrettable Butterfly in the Air).
Éditeur Chine : Beijing Total Vision
Éditeur France : Xiao Pan
Année d’édition Chine : ?
Année d’édition France : 2006
Nombre de tomes : one-shot
Résumé : un jeune homme qui rêve de devenir photographe revient dans sa région natale pour tenir une promesse.
Commentaire : Butterfly in the Air n’étant pas suffisant pour nous dégoûter de ses œuvres, Pocket Chocolate en rajoute une couche avec un petit shôjo digne ce nom, larmoyant et romantique à souhait, genre grosse meringue fondante. Le genre de truc qui donne la gerbe à la 2ème bouchée.
Alors il parait que sois disant ce type est un virtuose de la couleur. Laissez moi rire. Allez voir du Benjamin ou du Ji Di et comparez. Ça n’a rien à voir. D’un côté il y a des génies (qui ont des styles radicalement opposés) et de l’autre il y a Pocket Chocolate qui nous abruti de couleurs. Ah c’est sur c’est coloré, mais ça n’exprime absolument rien. Au mieux on se dit : « ouais pourquoi pas » et après on lit du Benjamin et là on dit : « il y a pas photo. Ce type est un génie, ses couleurs sont parfaites pour exprimer les émotions de ses personnages » (moi faire de la pub pour Benjamin ? Non, jamais…). Pocket Chocolate ne fait pas dans la nuance. Uniquement dans le pastel à forte dose. C’est bariolé quoi et franchement indigeste. Ça exprime rien des sentiments des personnages. C’est nul.
Quant à son scénario… C’est moins prise de tête que Butterfly in the Air. Sûrement parce que l’héroïne est morte (excellent choix de l’auteur !). Pour le reste c’est toujours aussi lourd. C’est pas du tout du romantisme comme je l’aime. Le type revient dans son village natal dans lequel il a laissé la fille qu’il aimait mais sa petite sœur lui annonce qu’elle est morte (en gros il l’aimait mais il l’a zappé) et après il va sur le Mont du Sud (là où elle est morte) et il fait une super photo grâce à laquelle il gagne un concours (merci d’être crevée connasse, ça m’a permis de me mettre dans l’ambiance et de faire une super photo !). J’exagère un peu mais c’est pas loin quand même. Je comprend pas ce genre de truc ! Si t’aimes la fille tu l’a laisse pas en plan ! Connard va !
Et l’image de couverture qui est aussi à la fin d’histoire… le paroxysme du romantisme meringué. C’est lourd ! En plus ça exprime rien. Si ce n’est que c’est triste parce que la fille est morte. J’aime pas les histoires tristes dès le début, surtout avec un faux romantisme de merde par-dessus le marché. Le truc qui sert à rien pour moi. Mais bon, il faut moins reconnaître à l’auteur que son sujet est nettement plus intéressant que celui de Butterfly in the Air même si on se retrouve avec la même tristesse (genre Rémi sans famille) et le même romantisme de merde.
Lisez du Jane Austen à la place !